Amorce d'une reprise de mon ancien véhicule

   Illuminations :

   Rimbaud n'est peut-être pas si visionnaire que ça, la modernité, sa révolution est bien celle d'une liberté du style, et il a du indéniablement décoincer le lyrisme hiératique de ses confrêres, mais la poésie du vécu qu'il propose n'est pas celle d'un spectateur qui prendrait part à la scène et ne chercherait qu'à l'immortaliser, c'est celle d'un cinéaste qui s'effacerait pour présenter des personnages anonymes parce que dévitalisés, dépourvus de cet élan de vie que cherche à retranscrire apollinaire, il est peu probable en ce sens que cette approche, cet aspect de son écriture intéresse autre chose à l'avenir que des historiens. 

   Quand guillaume illustrait la poésie d'un quotidien parce qu'il se sentait privilégié de pouvoir la relever, pour arthur effectivement la beauté n'est pas belle, elle est probablement autre, au-delà.

   Mais le ton qu'il emploie lorsqu'il s'exprime avec un JE-tu - un je faux, lequel était déjà celui de la littérature du vingtième, ce ton avait quatre-vingt ans d'avance - : " D'ailleurs, il n'y a rien à voir là-dedans. ", n'a pas du échapper à apollinaire.

   D'ailleurs je me demande si cette phrase ne correspondrait pas à son auto-critique ultime et opiniâtre, et je pense au vers de guillaume hier, ils sont beaux ces poètes quand ils se renient, ils font encore plus vrai à être faux.

   Un terme de plus en moins dans mon dico : le langage " basic ".

   Publié les quatre textes d'hier.

   Tapé Surseoir l'infini, qui était un texte expérimental, et n'est pas une réussite en soi même s'il est relativement intéressant.

   Mais ce n'est peut-être pas si mal que ça car il me semble fonctionner, j'hésite encore sur quelques détails.   

   Tapé encore L'origine du mal, qui est un assez joli texte.

   Décapé le mur passage rdc, bientôt la dernière ligne droite.