Cochonne comme copine

   Et superbe victoire du Real ! puisque j'avais pas vu la fin.

   Je place donc ici cette fin de texte oubliée hier soir, déjà prévue entre crochets :

   [ jamais tu l'auras mis celui-la Killian ]                    

   Repris l'impression du chapitre 2, rangé un peu mon journal. 

   Alors, Paris est à la fête ? Ah non, Marseille est de saillie.

   Passé mon bout de tenture à la térébhentine et fait ressortir plusieurs tons, ocre foncé, rouge, noir et diverses nuances de marron, des lignes comme les plis de la robe d'une femme mi de dos et de profil, la robe rouge, le chandail ocre et la chevelure blonde descendant à la taille, tendant le bras gauche sur la gauche et le droit vers une masse noirâtre sur sa droite qui pourrait être un homme, avec une sorte de rond ou anneau entre les deux personnages.

   En fait l'anneau non refermé qui m'intrigue depuis le départ pour être la seule forme figurative se trouve à l'emplacement de son... sein, étant même ouvert donc sur le torse. Eu égard l'inclinaison de la tête quelque peu hiératique, qui évoque un art brut   Ouh putain, mais il me semble bien perçevoir le chapeau du personnage de droite et son oeil et aussitôt le tableau s'enlumine l'homme comme enveloppé de tons sombres, plus grand et se courbant pour contempler le visage de la femme tend le bras et appose sa main sur le sein de la coquine, qui de son bras droit donc lui enserre le vit !

   Et rien d'étonnant à ce que je décrypte cette scène ma foi cela relève du Rorschach, car elle fut découpée en triangle dans la toile probablement à la fin de la mettre en exergue.

   Je ne saurais dire si la femme représente la princesse, la noble qu'elle me semble, une personne plutôt valorisée, mais l'homme n'ayant pas d'éléments propres à le définir sinon ce chapeau d'arlequin ou de chasseur, à visière ou rebord, quelque part il me fait un peu penser à Robin des bois, mais aussi bien n'est-il que l'illustration d'un noble, d'un seigneur, laisse indéniablement, par sa posture et sa taille, une impression de puissance.

   ... qui évoque un art brut disais-je, j'avais pas pu finir du fait de la révélation, ou bien une iconerie pornographique ?

   En tout cas passée à la trappe, mise au rebus avec des décombres comme pour enfouir une littérature païenne ou impie, elle ne sera pas tombée aux oubliettes.

   Jamais je n'aurais cru pouvoir distinguer quelque chose de ces vagues amas informes de couleurs passées, qui plus est fragmentés puisque qu'il reste autant de toile que de peinture.

   Mais la térébhentine évaporée, la scène volatilisée, tout redevient indistinct, sinon la connaissance que j'en ai.

   Et donc quelque chose de bien bien moyen-âgeux.

   Queue des motions il faut que j'enchaîne.

   Il semble bien que la maçonnerie du pilier de l'arcade ait été remaniée dans un deuxième temps pour y créer des opes, une bonne dizaine de 8 et six cm2 sur deux lignes et quasiment toute la hauteur, pour un usage indéterminé, c'est à dire avant que le couloir ne soit refermé par le muret de savoyardeaux contenant les gravats et nos détritus, ce précédant d'un bon moment la création de l'escalier hélicoïdal dont ne subsiste que le premier tronçon.

   Il faut que je vérifie cette donnée mais le bassin n'aurait-il sis initialement dans le couloir à quelque un mètre vingt du palier de Laporte ? 

   A l'image des autres batiments de la cité, le complexe arcade/mur du fond pourrait bien avoisiner l'an mille.

   Séance tartine sur le pilier.

   Et commencé à dégarnir la cloison rdc couloir/cuisine pour la tomber, mettant ainsi à sac la superbe  réfection de ce mur effectuée il y a deux-trois ans avec de la fibre de verre, sur bandeau inférieur bleu ciel et bandeau supérieur blanc, d'une réalisation proprement professionnelle - mais il s'avère qu'elle est montée de briques creuses.