Pour dire quequ'chose

   Elever le pied, élever le pied, je veux bien, lever le pied je peux pas.

   J'anticipe une note parce que je viens de l'annoter :

   "Mes yeux désormais c'est une longue vue sur l'histoire de l'homme. D'ailleurs on voit que dalle."

   [ : de l'apollinaire signé rimbaud ][ je ne suis pas sûr d’avoir bien fait d’anticiper ]

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   La note, la touche baudelaire, L'ennemi.

   En deux textes sur une page, " la pelle et les râteaux ", " les pioches et les sondes ", ça y est, Rimbaud était prêt.

   Y'avait un mozart en baudelaire, simplement on le voit pas.

   Ah La vie antérieure, verlaine et les volontés intérieures peuvent aller se rhabiller, c'est trés actuel, bizarrement, derrière un filtre, comme si on pouvait plus comprendre ce qu'il nous explique trés bien.

   Un texte majeur, [ même si le dernier vers concède un peu à la complaisance, c'est dirons-nous une bonne forme trés efficace, car il faut pour lire de la poésie, en plus de pénétrer l'auteur, se réajuster au contexte, cette dimension Outre-mer en l’occurrence ] j'ai de suite repéré, au cours de cette " première " lecture, que le vers : Les houles, en roulant des images des cieux,

   [ était le ton prophétique et révolutionnaire au delà d'une esthétique de l'image, non, pas du tout, était le vers qui l'autorisait à s'épancher, mais c'est ce vers là qui le tient, c'est cela qu'il veut dire et qui fait que son écriture dépasse le simple exercice de style.

   [ et je crois bien que ce que je voulais dire surtout c'est que l'on y sent bien la révolte baudelairienne, laquelle frise l'insolence à la limite de la provocation ][ non, je veux dire que je crois qu'il y a là quelque chose de la provocation ][ je vais devoir le relire pour retrouver mon impression première ]  ]

   Je me souviens, je l'avais étudié en classe de première, je n'étais pas réfractaire mais je les trouvais bien lourds, ces portiques, et ne les ai jamais vraiment franchis. J'ai bien d'emblée encodé tous ces premiers titres, Correspondance, l'Albatros... mais La vie antérieure n'avait pas davantage éveillé mon intérêt, les seules choses qui me percutaient alors étaient les mots poésie et charles Baudelaire.

   Et peut-être bien y a t-il un peu de provocation "révolutionnaire" dans cette nomination [ dénomination ? ] d'une nature céleste.

   Avec ce texte là charles gagne le rang de guillaume et d'arthur.

    Revenant de Constantinople, le général et Mme Aupick... s'en vont prendre possession... de l'ambassade de  Madrid.

   Mme Aupick retrouve son fils dans un dénuement presque complet.

   Mon dieu !

   Forcément c'est pas avec cette vitesse de lecture, que ça ira plus vite, si je m'arrête à la première phrase.

   En même temps ça me fait tellement marrer, c'est limite un fantasme, évidemment, Mme Aupick c'est pas Vitalie, non, c'est Caroline.

   Vitalie j'essaye de me l'expliquer avec Carmen Crue je me dis non, elle est intelligente Carmen Crue. Tu vois un peu le tableau, Vitalie, on voit même pas l'intelligence. C'est marrant ce trou noir, avec le petit prince à coté - et je suis pas sûr qu'il y ait beaucoup plus intelligent que ce monarque.

   Freud peut-être, son copain deu l'moment.

   Il loge 60, rue de Pigalle, où des notes accumulées le retiendront plus d'un an et demi ! Je ne trouve pas quoi dire sur ce. [ mais de quel type de notes s'agit-il ? ]

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   Le besoin de la femme me conduit à penser que nous ne sommes que la moitié de nous-même.

   C'est con j'aimais bien les femmes.

   Comment je pourrai me regarder une fois mort, une fois révulsé en mon tout, devenu cette femme que je voudrais ?

   Et voilà, le Banquet en trois lignes, mais au nom de la poésie. Et c'est l'état le plus avancé de la théorie.

   Freud pouvait pas faire ces incursions-là.

   L'homme est une femme qui s'ignore, suis-je si con de m'en rendre compte ?