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felix est heureux
3 novembre 2019

Vachement occupé pour ne rien produire

   J'ai récupéré ma box par enchantement.

 

   Le real s'est fait volé un 2-0, même score qu'à grenoble.

 

   L'amour le dédain et l'espérance : à nouveau la désillusion lui fait atteindre la pureté, mais une dernière envolée lui fait reprendre l'espoir, et je crois bien que cette aliénation durera jusqu'au bout et qu'au jour ultime il voudra croire encore que cet éclat d'obus pourra la lui ramener.

   Je le vois bien avec son bandeau, je sais pourquoi il sourit.

   Et à repenser celui qui précède des neuf portes, je me demande s'il n'a, plutôt que d'avoir beaucoup travaillé ses textes, pas une écriture exhaustive pour aborder directement un théme, son idée pré-conçue ainsi que les génies lui permettant de la traiter librement et, la plupart du temps, entièrement.

   Les déclinaisons Il y a, Je voudrais, Je donne à mon espoir... : Régénération de l'esprit poétique dans cette simplicité, liberté de ton.

   Les attentives : c'est à croire, au regard de ce contexte général, que la créativité d'apollinaire échappe à ce contexte, supérieure à la réalité de la guerre, supérieure à sa réalité de Lou, que l'espoir vecteur d'amour mobilise des ressources supérieures aux forces même de l'amour, et qu'apollinaire éternel eut été intarrissable.

   Mais ce ne sont que des hypothéses pour tenter d'objectiver son génie créatif.

 

   Rangé mon journal.

 

   Onfray : ça vaut même pas le coup d'y consacrer une réflexion. Heureusement que je ne me prête pas à le détruire comme il rampe derrière freud. Il rentre même pas dans les semelles de nietzsche, que je ne connais pas d'ailleurs, pas plus que freud qui se l'était interdit. J'en conclue que Onfray est un petit qui n'a rien compris à nietzsche. Que cette grande philosophie [ celle d'Onfray ], restera sur le comptoir. Je ne prends même pas la peine de faire la moindre analyse, car à la vérité je n'aime pas les imposteurs, et je n'aime pas être intellectuellement déçu.

   Je pourrais le rapprocher de houellbecq d'une certaine façon, au regard de cette morgue évidente et fausse clairvoyance d'esprit et fausse maitrise d'un potentiel, mais en littérature l'imposture n'est pas la même.

   La vérité si je le détruis je défends même pas freud : je l'empêche de signifier.

   " Alors moi je dis que celui qu'a rien à dire, parce que moi j'ai tout lu freud... il a qu'à fermer sa gueule ! ". Et voilà, j'ai mis michel au frais.

 

   Toulet, dont je n'avais jamais entendu parler : ronflant, assurancetourix : qui voudrait décemment et crédiblement déclamer de la sorte ? Il a rien compris à la poésie, mais il a tout compris de la poésie contemporaine.

 

   La série des matchs nuls continue, avec totenham.

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