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felix est heureux
10 novembre 2018

La moutarde se rebiffe

   J'ai renoncé à aller quérir mon pot de moutarde, préférant ne pas sortir. J'ai tourné mon persil, qui sèche suspendu au plafond et posé sur le sèche-champignon avec les dernières truffes. Puis j'ai fait un peu de cuisine, tenté de bidouillé mon texte avant de me lancer dans une suite de rangements successifs, j'ai organisé deux étagères du placard du rez de chaussée, rustique, dans les murs, - mon intention est de le vider complétement, il est beau, profond, avec ses quatre étagères, sur toute la hauteur du mur, je ne sais quand j'y parviendrai -, pour enfin trouver une place à mes outils électriques, dans le placard du haut, avec mes enduits. J'ai enchaîné en rangeant sommairement un placard alimentaire, du moins les épices sucrées et salées, pour finir par me consacre à la cave, ce n'est pas vraiment rangé, puisqu'il y a beaucoup de matériaux à évacuer, d'une façon ou d'une autre il va falloir que je me débarrasse de certaines choses, et que la cave est en cours d'aménagement, c'est plutôt déposé-entreposé, mais je ne pensais pas y parvenir avec autant de facilité.

   Ensuite, j'eus bien aimé pouvoir m'autoriser un film, mais j'ai tenu à couper quelques lattes du treillage, au plafond de l'escalier, coupe qui s'imposait, car en définitive je ne peux pas garder ce chassis en l'état, ce n'est pas esthétique, le concept n'y est pas, et je ne peux nettoyer ni la treille ni le plafond, mais coupe pondérée de quatre ou cinq lattes car je ne sais pas encore justement, quel sera le dessin de mes desseins.

 

   J'ai ramené de la cave deux gros clous d'autrefois, des pointes larges comme la main, bien corrodées, qui trônent maintenant avec d'autres en meilleur état sur la cheminée du salon, et avec d'autres éléments récupérés ici ou là, une bille à la cave, un gland ou je ne sais quelle coque, au grenier, quelques fragments de poterie, de tuiles, mais les clous, eux, à priori, y resteront.

 

   Et je me suis tapé les danses hongroises de brahms, que je n'ai toujours pas compris ce qu'elles avaient d'hongroises.

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