Ouverture tragique et ouverture comique

   Je n'y suis pas allé de main morte, j'ai commencé par une course à la pharmacie, puis j'en ai expédié une au marché, j'avais besoin d'échalotes, j'en ai profité pour acheter une courge, de bonne taille. Ensuite je me suis acquitté de quatre travées dans le grenier, et à ce stade là je considérais avoir atteint mon quota de rendement, un bon objectif. D'autant que je m'étais organisé pour faire ça bien, en écoutant, en découvrant, brahms par ricardo chailly. Je me faisais cette réflexion l'autre jour de la bétise de ce que représentait un chef d'orchestre, lequel ne proposait somme toute qu'une interprétation de l'interprétation, comme si l'orchestre ne pouvait pas parvenir à trouver le fonctionnement osmotique de son unité pour produire quelque chose d'harmonieux par lui-même, il suffit que pour cela des gens fassent quelque chose de bien ensemble, en l'occurrence que les musiciens aiment leur musique et réussissent une prestation groupale ; ce qui était une autre bétise, même si c'est un peu vrai. Il faut forcément un chef, quelqu'un pour organiser le groupe, dés lors que celui-ci outrepasse les possibilités de l'entente cordiale. Je comprends à présent, platement, que le travail du chef d'orchestre se fait en amont de la représentation, et sa lecture m'apparait comme un plus disons conséquent ; car j'ai constaté que chailly avait bien compris brahms, et que son travail est peut-être une référence. Son ouverture tragique est complétement réussie, les variations sur un thème de haydn le sont moins, un peu trop scolaire, le reste de ce que j'ai encore écouté, l'ouverture pour un festival académique et autres petites pièces, m'a également bien plu, en tout cas c'est trés propre. J'ai hâte de découvrir sa version des symphonies. Je ne sais pas si si l'interpétation qu'en aurait voulu brahms correspond exactement à la sienne, de même que je ne sais pas si satie jouait son oeuvre à la façon de jean-joël barbier, mais je sais que jean-joël barbier rend l'oeuvre d'erik satie superbe.

   Pour finir, je ne crois pas avoir eu le temps de me livrer à d'autres bricolages, ah si, j'ai installé mon meuble trois compartiments à l'étage, il me sera trés pratique, et renferme déjà toute ma collection de plâtres, colles et enduits divers ; mais donc je me suis attaqué à la démonte du plancher, au dessus de l'escalier du rez-de-chaussée de la maison numéro deux, puisque donc on accède à l'étage de la maison réunifiée par l'escalier de la maison numéro un, et cela a été beaucoup plus simple et rapide que prévu, c'était une structure toute simple plus facile à désassembler que du légo. Un vrai travail de branquignole, mais enfin ça tenait debout. Enfin plus maintenant donc, car j'ai tout enlevé, ne me reste plus qu'à oter la plaque de placo qui ferme par dessous, et les deux planches étagères qui y sont accolées, et je récupère mon escalier. Aussi bien, par conséquent, si tout va bien, demain j'enlève le bas.