Schaeckspeare !

      ( graphie de Jeanne )

   Ironie du destin, Jeanne contemple au B-Museum le tableau de la dépouille du Roi d'Abyssinie, probablement guidée par Arthur.

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   Sans motivation, je décide de ranger mes notes :

   [ 21 avril :

      Arthur Rimbaud si le problème n'était pas tant je ne m'en soucierais pas d'autant plus que ** * non j'y arrive pas.

     30 avril :

      Quels regards les hommes porteront sur notre société, j'en sais rien ce qu'ils diront quand ils seront moins cons.

   La misère de notre époque, c'est tout ce qu'on comprend sans comprendre.

   En fait, des traces, c'est jamais que le contraire d'un truc indescriptible.

   Par exemple, arthur voulait pas laisser de traces,

et ben...

   Tant pis !...

   [ égyptiens, perses, mayas...] toutes ces fourmillières au fil du temps.

   C'est tellement con que ca aurait pu être inventé avant tout le reste, un journal !

   Maintenant qu'il a deux pupilles c'est facile, il lui suffit de fermer un oeil.

   UNE BIERE BON VITE ALORS

   LE BEN VITE ALORS

   [ Transition ] Non

   que Vitalie

   Superdrôle du coup

   2 mai :

   Arthur aussi est mort pour la France.

   Le cercle des poètes non-apparus, auquel j'ai le plaisir de vous convier.

   La grande poésie, cette poésie que l'on approche quelquefois, par exemple avec Rimbaud, c'est du Mozart.

   Prenant le contre-pied d'Hugo, Celine devint pair de sous-France.

   J'y ai cru, comme un con me dis-je, quand il voulait aller à Panama. J'y ai cru comme lui, panama...

   Y'en a un qui pouvait pas s'en passer, et l'autre qui voulait pas dépendre. [ guillaume-arthur, les femmes ]

    Y'en a un qui voulait une esclave, alors qu'il pensait vouloir se soumettre, l'autre qui ne voulait surtout pas d'esclave, alors qu'il pensait vouloir asservir. [ je ne comprends plus trés bien la justesse de ces nuances, mais y'a quequechose ]

   Va dans le métro, que j'écrirais sur la tombe à Vitalie, je le marque juste pour pas oublier.

      [ si je le faisais je signerais Arthur, que ce ne soit que de la correction historique ]

   2-5 mai :

      Je me suis sucré un Tout de même, j'ai récolté deux Quand même, quand même.

   Le problème de la femme, c'est que c'est tout simplement l'appel de l'Espèce.

   J'étais à Paris aux pieds de la Tour Eiffel le 14 juillet 1989.

Et grosso modo je n'ai vu que les pieds.

   Celui qui réclame, c'est celui qui empêche que ca se trouve [ processus idéique ].

   Gainsbourg a été un personnage, ce que Brassens n'a pas été.

   Ce pauvre arthur j'dirais, si j'étais con.

   En matière d'anonyme ou d'ignorance, je ne voudrais entendre parler que d'Arthur rimbaud.

   Jeanne s'étonne du monde et des batiments à Londres, Isabelle pareillement de la vie à Marseille.

   Ils ont pas l'air con avec leurs châteaux Louis et le grand Condé, ils se tiraient la bourre, ils se faisaient la nique !

   Et ca existe encore aujourd'hui, on fait pareil avec les voitures.

   Et je n'arrive pas à trouver le film, le cinéma qui pourrait illustrer ca, mais c'est commun. De funes ? Ce n'est jamais que le concours de la plus belle crète.

   Madrid oui, mais en fait la mer est du coté de Barcelone.

   Frein, le frein : retenir le sens qui court, entraver sa fluidité.

   Tiens j'y pense, c'est pas sec un radical, c'est irrigué.

   J'ai vu Zidane l'artiste, mais ca sert plus à rien, je peux plus dire : " Vous avez vu ? ".

   J'ai vu Zidane en vrai, ah non.

   Pourtant ca commençait bien.

   En vérité je vous le dis, j'ai pas vu Zidane.

   Rentrer mon mélanocetus ( je ne peux plus déconsidérer ce témoignage, qui ne saurait ravir, mais qui saurait intéresser ).

   L'Intelligence ca piège les torts.

   et puis la vie c'est autre chose sûrement.

   6 mai :

      Arthur, combien paiera la France ? [ question récurrente ]

                                              ]

   J'apprends que Jeanne est décédée également d'une, synoviose.

   Le destin ne s'est pas foulé.

   Et je veux trouver dans sa Jeanne-Marie une illustration de sa soeur, ne m'étonnant pas de la translation Marie pour Rosalie-Vitalie.

   Je viens de lire Les veilleurs, à découvrir le commentaire qu'en donnait Verlaine, pour constater non sans effervescence qu'il avait été retrouvé depuis, j'ai commencé par me dire qu'il avait plu à verlaine parce que c'était du verlaine, au regard d'une forme assez classique, mais la fin est assez jolie.

   Et fait parti des quelques textes qui me font dire que s'il avait persisté, arthur eut pu évoluer radicalement, et pas forcément donc sur la voie des Illuminations.

   En fait un truc de faussaire assez grossier, avec tout au plus une formule efficace au dernier vers pour susciter l'adhésion [ en matière d'authenticité ], et sans parler des détails comme l'élision d'un e ou bien le choix d'un prénom ( "angéla" ) plutôt hors du registre d'arthur, mais des images peu soignées, ce qui en soit n'est pas réellement dommageable et pourrait se trouver chez rimbaud, et qui dénote simplement le manque d'imagination de l'auteur, mais chez Arthur le flou artistique reste pur, et propre - qui font que tout cela est possible, bien que tout de même un peu surprenant au regard de cette dernière image, " nager dans un poème et peindre la nuit noire ", même de la part d'arthur pour surprendre Verlaine.

   On aurait bien voulu y croire mais à la réflexion c'eut été un poème à part.

   Bref quelqu'un qui connaissait verlaine, " Et nous tournons, tournons... " et qui a vaguement voulu singer l'Ophelia d'arthur je ne sais plus de quel texte il s'agit.

   Rangé encore une bonne partie de mon journal, et fait la poussière en gros dans ma pièce, y'en avait une bonne couche - y'en a encore - du fait de la dalle.

   Ah, keim Wild mon idole, la crème de Chantilly...

   Et victoire de Grenoble.