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felix est heureux
14 février 2021

Charles Dufaüs disait vrai !

   - Conseils aux jeunes littérateurs -

 

   Je me rends compte que la dialectique de Baudelaire est assez proche de celle de Freud. 

   Un principe, un abord scientifique qu'on lui prête peu.

 

   C'est pourquoi il n'y a pas de guignon...

 

   Belle argumentation justement appliquée à la chose littéraire.

 

   Je veux résumer Charles avant qu'il ne le fasse lui-même : Conseil aux jeunes littérateurs : il faut positiver.

   Je résume tout ce que je pourrais écrire... en cette maxime... : Ce n'est que par les beaux sentiments qu'on parvient à la fortune.

 

   Il n'y a que l'amour qui puisse construire, essaye t-il encore de nous dire.

   Intelligemment, au nom des "sympathies". Et démonstration au compte de la haine : En effet, la haine est une liqueur précieuse... Il faut en être avare !

   Grande maturité intellectuelle donc.

 

   Sur cette base Charles apparaît, sinon moderne, beaucoup plus viril qu'il n'y paraît.

   Mais il est encore ce sanguin bravache ou quelque peu anti-conformiste qui nous fait bien marrer : Un jour, pendant une leçon d'escrime, un créancier vint me troubler ; je le poursuivis dans l'escalier à coup de fleuret.

 

   Encore une perle d'analyse : Je ne suis donc pas un partisan de la rature ; elle trouble le miroir de la pensée. 

   Et effectivement, elle en trouble la pureté initiale.

 

   La question de la méthode, qui selon moi est affaire d'un instant, d'un travail particulier ou du procédé de chacun, "charger du papier pour couvrir la toile", est un détail, mais il a encore raison lorsqu'il reproche à Balzac le travers de cette procédure, le seul défaut de ce grand historien, de nous rendre donc quelque chose de diffus, de bousculé et de brouillon. Mais à quoi bon parler de défaut avec Balzac ?

 

   Sur la question des moyens ou de l'inspiration, il oppose à une petite tendance réactionnaire qu'il démentira par lui-même sans se contredire - le forçage artificiel du déréglement des sens, de "l'orgie" -, cette vérité : Comme une écriture lisible sert à éclairer la pensée, et comme la pensée calme et puissante sert à écrire lisiblement ; car le temps des mauvaises écritures est passé. Mais ne fait-il autre chose que de poser un Non temporel et historique qui équivaudrait à : Pas d'éparpillement et de dilapidation, la ligne de Pierre Corneille ?

 

   Le besoin le plus impérieux, la poésie ? Probablement.

 

   Sur la question des créanciers, comme des stupéfiants, on pourrait sourire de ce que le texte de Charles conserve toute sa probité.

 

   Quant au sujet de la femme, puisque Charles nous recommande, présentement, cette fois, les filles et les femmes bêtes, dénonçant les femmes honnêtes, les bas-bleu et les actrices aprés lesquelles il finira par courir aveuglément*, et c'est encore pour ça qu'il est bien marrant, ne fut-ce pas là sa véritable, sa seule, question ?

   Il nous la pose d'ailleurs, Frêres, est-il besoin d'en expliquer les raisons ?, et se la posera apparemment toute sa vie, sans pouvoir nous définir sa véritable conviction.

 

   De bons conseils de bon aloi, donc, texte essentiel.

 

   * Ultérieurement il nous fera bien comprendre que Madame au poil était au pic, nous ne pouvons feindre désormais ne pas convenir de ce que Madame Aupick était au poil.

 

      - Ô Caro, si tu savais... Caro-line...

      - L'as d'Aupick qui trèfle mon coeur ! 

 

   Et donc je conviens, proprement me semble t-il, de ce que le i grec était un U. 

   On ne dira pas précisément droit comme un i grec.

   Pas nous. Les gonzesses peut-être, mais pas nous.

 

   La solution du poisson soluble ?

   Une tanche étanche

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