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felix est heureux
20 juin 2019

Wheat wheat, sweet wheat...

   Il semblerait bien que le vague souvenir d'avoir effectué le traitement xylo des chevrons du grenier numéro un et de la poutre médiane, soit de son intégralité à l'exception de la poutre du fond, soit une réalité comme me l'indiquait l'impression visuelle, et que le fait de n'en avoir garder aucune trace ni dans ma note ni dans mes écrits soit une autre réalité tout aussi incontestable, je considère par conséquent avoir en place du traitement xylo de ces deux derniers jours m'être contenté d'épousseter les chevrons au pinceau.

   Sus à la fatalité, c'est le combat du poète, de l'aventurier, de l'homme, Sus à la fatalité.

 

   J'ai fait un voyage à la décheterie, pour balancer tasseaux, plâtre et bourbier de faux-plafond, ainsi qu'un lot de vieilles équerres obsolètes que je gardais au cas où, elles étaient tellement belles dans leur nullité parfaite. Et encore deux vieilles limes que je conservais dans un obscurantiste fétichisme de l'utilité probable.

 

   Expédié des courses à coca, puis je suis allé faire un tour au jardin, sans le moindre espoir que quelque chose s'y soit passé, j'y ai replanté mon thym que je ne parvenais pas à épanouir, la menthe qui dépérissait, et forcément que quelqu'un ayant la main verte soit enclin à faire dépérir de la menthe c'est pour le moins étrange, mais non c'est normal, d'ailleurs mes graines de courge un mois aprés les avoir semées ce sur un terrain et dans des conditions optimales mesurent trois à quatre centimètres et ne donneront probablement pas davantage que les radis. Mais j'ai eu le plaisir de découvrir dans la jachère qui a envahi mon lopin une bonne vingtaine de pied de blé, que je serai peut-être à même de consommer d'ici... on verra bien, peut-être la saint-glingin. Et j'ai cueilli une bonne poignée de framboises.

 

   C'est quand même affligeant de voir que j'écris ce journal pour recueillir et conserver des informations et que je ne parviens pas à me comprendre quand je mets le nez dedans.

 

   Une fois tranquille je me suis mobilisé pour un traitement de la charpente numéro un, à l'huile de lin pour les parties endommagées, c'est à dire un peu partout, mais j'ai préféré justement soigné les portions semblant s'abimer vraiment à la thérébentine, et comme je ne disposais que d'un demi litre et qu'à passer cette pommade cela me paraissait être d'ordre roboratif, j'ai décidé d'attendre demain pour me réachalander.

   Je suis pouilleux d'avoir délogé la pigeonnaillerie cigognesque de ces oiseaux premiers du nom qui était revenus depuis le nettoyage de l'an passé, squatter à l'extrémité du bord de toit d'où je n'avais pu les chasser, j'y ai remédié en défaisant le muret de brique, j'ai donc préparé tous le nécessaire pour obturer de part et d'autre la marge extérieure du toit qui offrait deux accés pour le confort de ce fléau du batiment. J'ai fini tard et pas fini mon bricolage, tout laissé en plan sous le toit. Mais l'essentiel est fait, deux sacs de cinquante litres remplis de la couche de ces volailles partiront avec les poubelles demain matin.

  

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Commentaires
P
Du guano centenaire à la poubelle ? Alors que ton jardin est anémique ? Tu jettes de l'or.
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