La porte s'ouvre
Je me suis relu l'autre jour, vaguement, parcouru dans le devenir profane, et sinon à éprouver une facture de grand auteur, parce qu'objectivement j'ai tout fait pour que ce soit le cas, je ne m'en suis pas senti différent pour autant, je n'ai pas reconnu la poésie "futuriste" que je pensais avoir laissé.
Mais je m'étonnais de ce que les auteurs écrivent toujours jusqu'au bout, d'une façon générale, à part rimbaud et surement quelques autres, ce qui me parait en soi assez étonnant. Et je constate que je n'écris plus non pas pour renier quoi que ce soit, ni parce que j'aurai manqué de trame, mais parce que j'en ai ras le bol, je suis vraiment saturé : avec raison donc : ce n'est pas la peine d'insister une écriture qui ne se distingue pas. Je reviens une fois de plus sur ma situation de retraité parce que j'en suis bien content. A vrai dire je n'ai pas d'autre gloire littéraire que cette retraite.
Je ne partage donc pas le mythe de l'éternel retour propre à mon héros :
" Je vais reviendre. " ( zinédine zidane ).
J'ai complétement décarcassé l'arcade du porche d'entrée d'origine, et le bas du mur de la porte. Je n'ai pas eu le temps de lancer autre chose je me suis douché, lavé puis séché les cheveux, avant d'ainsi retrouver la coupe du monde.