Un pet rond parti dans les airs

      ( c'est fin, trés fin, ça se médite sans fin )

   La beauté courait la rue ce matin, je l'ai vu parader l'air de rien, seule au milieu du décor, reflet parfait de l'intérêt... qui l'entourait, infuse énergie de vie que la grande vie diffuse, fière, heureuse, différente.

   Et ben, qu'est-ce que je peux raconter comme connerie, moi.

   Je suis allé jeter trois sacs de bois dont deux de tasseaux.

   Et j'ai mis vingt cinq ans pour acheter du stones, musique de travail, musique de consommation, pour me décider au final pour une petite intégrale. 

   Puis je suis allé tartiner ma structure pied d'escalier au plancher à la thérébentine.

   Je n'ai jamais relevé une pensée de freud faisant état de ce que l'assertion l'ontogénése reproduit la phylogénése, de je sais plus qui et qu'il reprend à son compte, fait appel à la notion de destin, je n'ai pas souvenance d'avoir discerné cette évidence dans mes premières lectures, et je ne me souviens plus vraiment comment freud traite ce sujet.

   J'ai passé entièrement mon navire à l'huile de lin, depuis le pont jusqu'au bastingage pardon, J'AI PASSE ENTIEREMENT MON NAVIRE A L'HUILE DE LIN, DEPUIS LE PONT JUSQU'AU BASTINGAGE.

   Et j'ai encore décapé grossièrement puis cataplasmé à la thérébentine le montant supérieur du chambranle de la "nouvelle" porte d'entrée, une poutre limite fossilisée qui me confirme ce que je pensais sur l'age de la maison.

   J'en profite pour remarquer qu'il dut y avoir un perron peut-être tournant autrefois, qui a disparu lorsque la porte fut condamnée.