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felix est heureux
6 novembre 2018

Enfin !

   On m'a enlevé le beau temps, je ne suis pas bien content car je comptais sur une deuxième journée de soleil consécutif pour faire une virée que j'espérais ultime au champignons, enfin c'est relatif, cela ne fait que modifier mon programme, mais donc c'est partie remise.

   Je comptais également me débarrasser de deux ou trois choses intéressantes, qui ne sont jamais que des corvées tant que cela reste à faire, mais avec ce temps je n'en ai plus envie. Du coup je suis allé faire un virement pour mettre de coté une partie du budget d'un chauffe-eau neuf.

 

   Cette fois c'était le tour de la quatrième, et je ne voudrais pas trop m'avancer parce que je ne sais pas ce que j'en penserai dans vingt ans, mais je crois que dans cet opus brahms a tout donné, qu'il s'est débarrassé de quelque chose de propre pour en terminer avec les symphonies, parce qu'il avait compris qu'il ne ferait jamais que décliner la première, la plus forte donc, en vérité. La quatrième, c'est le noir de la première, le vert de la seconde, le blanc de la troisième, ça donne une symphonie... bleue peut-être, bleu turquoise, bleu roi, bleu sombre, une symphonie bien assise ; et c'est peut-être bien ça, il a fait la première pour se prouver quelque chose, la quatrième pour s'en libérer.  

   La deuxième dans la fougue, avec l'élan de la première, il la voulait plus expressive, la troisième pour rectifier le tir, il a voulu moduler, raffiner sa corde sensible, et la quatrième, avec l'expérience, pour se libérer. Quatre couleurs... primaires, quelles qu'elles soient, primordiales, quatre vraies réussites même si je reste persuadé que brahms s'est essayé à la symphonie parce que l'exercice était incontournable, mais que ce n'était pas la forme qui lui permettait au mieux d'exprimer son talent ; on trouve préférentiellement Du brahms dans des morceaux qui mettent en exergue un ou deux instruments, avec une grâce qui avoisine celle de la joconde.

 

   J'ai donc enlevé la moitié de mon faux plafond, pour découvrir un plafond sous plancher plus haut d'un mètre, fait de chevrons enchevétrés, revêtu d'une peinture bleue passée que l'on retrouve en d'autres endroits de la maison, d'autres coins de plafond, différente à priori de celle qui surmonte le vert, mais de la même époque, les années quarante, et que là je vais probablement garder. Je ne saute pas de joie parce que donc il reste en place l'autre moitié, et que je me demande s'il n'y aurait pas une possibilité de garder l'armature, la charpente du faux plafond pour par exemple, en installant l'éclairage en son centre, mettre en valeur le vrai. Mais cela me parait difficile car en ce cas la structure, brute, porterait préjudice à l'intérêt du mur.

 

   J'ai re-mis en place la baguette de ma moulure qui n'était pas droite et fini d'éplucher les, dernières, châtaignes. Cela faisait bien une semaine que j'avais commencé, je pensais ne jamais y parvenir. Enfin !

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