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felix est heureux
20 octobre 2018

Adieu, antennes de mon toit !

   C'était mon anniversaire hier ! je m'en suis rendu compte au cours de la soirée, et j'étais bien content d'avoir pu le fêter dignement avec le repas hors normes que je m'étais préparé. Les truffes, c'est inouï, et ça s'accomode trés bien avec le poisson, la purée de marrons, juste avec du beurre et un peu d'origan, c'est succulent, je regrette seulement de ne pas avoir préparé mes flageolets et mes carottes en purée également.

   Toute ma vie j'ai fantasmé sur le fait de pouvoir découvrir le jour de son anniversaire que c'était son anniversaire, je ne sais pas si cela m'est déjà arrivé, je pense l'avoir déjà occulté d'un ou deux jours, mais le jour même, c'est... trés réconfortant !

 

   Donc je suis parti ce matin sur des bases trés favorables, enfin, comme d'habitude, mais plus léger à l'idée de reprendre mon travail dans le grenier ; et puis je n'en ai pas eu le temps. J'ai commencé par publier un texte de charles cros, avant d'aller à la décheterie pour y déposer un sac de gravats, un de vieux débris de bois, quelques tuiles, mes pieds et mat d'antenne, l'antenne hertzienne grand format et la parabole. Il m'aura fallu, à vélo, trois voyages. Puis j'ai décidé d'aller faire un tour au bois, histoire de m'aérer avant d'entreprendre quelque chose, de voir où en était ma veine de truffes du piémont, de ramasser quelques châtaignes et une dernière bourriche de noix. J'ai d'abord cherché mes truffes un petit moment avant de tomber sur une petite tribu de ce que je croyais être des lactaires déliciosus, qui sont en fait des chanterelles géantes, ou paxilles involutus. Ils sont parait-il impropre à la consommation, on verra s'ils me font plus de mal que le barracuda. J'ai ensuite continuer de chercher mes truffes, comme un bon toutou, j'en ai trouvé quatre d'abord, puis six autres et enfin sept autres encore, la plus grosse de la taille d'un kiwi. Celle que j'ai consommé était éclatée, complétement éclatée, ce qui ne l'empêcha pas d'être excellente donc, mais par conséquent je n'ai goûté que la cuticule, ce qui ne doit pas être un préjudice gustatif pour autant, mais là j'en ai une bonne dizaine toute entières, des petites pépites et des balles de ping pong, je ne sais même pas ce que je vais en faire tant elles sont belles. Enfin voilà, j'ai continué de ramasser mes marrons et mes noix, une bonne casserole de chaque, puis j'ai encore récolté une énorme assiette de rosés tout frais, avant de me dépêcher de rentrer pour m'occuper de tout cela. Je me suis rué au préalable sur les deux grilles extérieures des "vasistas" de la cave, que je comptais restaurer à coups d'antirouille, afin de ne pas être pris de cours au final. Je les ai sorties de leur chassis, rentrées, et j'ai posé un bastaing tout le long du  trottoir, avec deux galets posés dessus aux extrémités, car ces deux fenêtrons donnent directement sur le trottoir. Alors j'ai entrepris de nettoyer toute ma récolte et de la mettre en oeuvre ; enfin j'ai tout préparé, des rosés en salades, une poëllée de rosés à la crème, ail et fines herbes, hop au congel, j'ai fait revenir les paxilles avec trois rondelles de carottes et deux échalottes, j'ai aligné mes quinze truffes sur mon sèche-champignon, un chassis en bois avec moustiquaire de ma confection, j'ai trié les châtaignes et les noix, et ça s'arrête là, ne me reste plus que la vinaigrette à faire pour la salade de roses des prés, non ça y est je viens de la faire, me doucher et trouver un titre à cette bafouille. Ca y est j'en ai trouvé un. Je dis adieu en fait à mon antenne râteau, mais je met un s... car c'est une parabole.

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