Un pastel de nina

   Je finis à la bourre aujourd'hui mais j'ai achevé toutes les opérations que je m'étais fixé, globalement. J'ai traité non pas deux mais une poutre, il m'a fallu la préparer, ce devrait être plus simple pour la suite, j'espère pouvoir enchaîner.

   J'ai pu mettre comme prévu la vidéo de narcisse lalanne, le site est terminé, je n'aurais plus qu'à le paufiner, l'achalander. Le blog de charles cros va désormais m'accaparer, j'ai inséré un nouveau texte ainsi qu'un portrait de nina fait par lui-même. Un pastel, plutôt remarquable, on dirait plutôt une huile, il avait vraiment tous les dons. Et l'on a peine à croire que nina soit le laideron qui nous est donné à voir.

   Ca fait pas grand chose au compteur pourtant je n'ai pas arrêté, j'ai couru aprés l'efficacité, il me semblait l'avoir trouvée.

   Alors je rapporte cette fois une autre pensée que j'ai eu avant hier, profitant d'avoir quelque chose à raconter, au sujet de l'hypnose. Ce n'est pas tant le constat de ce que je suis complétement passé à coté de son enseignement, celui-ci n'ayant pas été au programme de mon cursus, mais passons sur l'aberration que cela représente que de ne rien dire de l'hypnose à des étudiants en psychologie, sinon que freud s'y est essayé avant de la rejeter, car c'est un contenu proprement édifiant pour le jeune psychologue en herbe que de se pencher sur le travail mental, sa nature, sa force, sur la question du rêve, de l'état hypnagogique, de la suggestibilité, sur la qualité de la relation hypnotique au regard de la relation thérapeutique, je jete tout ça pêle-mêle mais l'analyse à en faire est trés simple et trés clair, que l'on prenne l'hypnose au sérieux ou non il y a là des contenus essentiels et donc indispensables à la formation du clinicien, du moins du psychologue ou du psychotérapeute, mais passons sur cette "aberration", relative puisqu'aprés tout l'hypnose est peut-être enseignée dans d'autres universités. Mon intérêt se portait plutôt sur la validité de cette discipline, que j'ai toujours plus ou moins discréditée, car je me suis rendu compte en réalité que la relation hypnotique devait exister, cela m'a paru tout à coup être une évidence, puisque le contraire impliquerait que les hypnotisés soit tous des simulateurs ou bien des personnes proprement manipulables, au mieux, des sujets favorables comme on dit. Or tout le monde à priori présente un terrain plus ou moins favorable à l'hypnose. Il doit donc exister de vrais hypnotiseurs, freud manifestement en était un, et la relation hypnotique m'apparait à présent comme une réalité clinique que je ne peux pourtant pas mesurer pleinement, tant cela me semble fantaisiste. A dire vrai je ne vois pas trop ce que l'on pourrait en faire, mais cela a surement un intérêt à ranger du coté des médecines douces. Voilà, tout ce charabia pour dire que je venais de comprendre que l'hypnose n'était pas qu'une affaire de charlatans, qu'elle peut être une preuve cartésienne des forçes de l'inconscient autant que de l'insondable "magie" de la relation humaine.

   Ca reste du blabla, je voulais juste dire avoir compris que le travail hypnotique était -vraiment- possible.

   Là je suis vraiment à la bourre, pour le film sur rtl 9 c'est grillé.